Marketing-mobile.ca
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Archive pour juin 2010

juin 29

81 % des détenteurs de mobiles sont intéressés par la réception de SMS d’entreprises, en particulier d’ordre pratique ou commercial. Médiamétrie explore pour l’Association française du marketing mobile le potentiel du marketing par SMS.

Les SMS d’entreprises suscitent un intérêt général

Au total, 81 % des personnes de 15 à 60 ans détenant un mobile se déclarent plutôt ou très intéressées par la réception de SMS provenant d’entreprises , tous types de SMS confondus. Les CSP+ masculins sont même 90 % à s’affirmer intéressés par ces textos. Les SMS les plus demandés sont ceux qui apportent une information utile ou s’assimilent à un service , qui intéressent 72 % des équipés mobiles.

Autre catégorie de SMS envoyés par les entreprises, les textos commerciaux intéressent 40 % des possesseurs de mobiles. Les plus jeunes sont d’ailleurs les plus séduits, puisque parmi les 15-24 ans, cette part passe à 53 %. Les équipés mobiles femmes de cette tranche d’âge se disent même à 62 % intéressées par ces SMS susceptibles de leur apporter - pour une marque ou une boutique - des réductions, des invitations à des événements VIP, des informations sur des avantages ou sur des produits.

Le SMS géolocalisé préféré est le coupon de réduction

Les SMS géolocalisés provoquent un intérêt comparable aux SMS commerciaux classiques : 46 % contre 40 %. Le type de SMS géolocalisé que les équipés mobiles jugent le plus intéressant est le coupon de réduction reçu lors du passage à proximité d’un magasin . 41 % sont séduits par cet usage, une proportion portée à 48 % chez les étudiants.

Le SMS utiles d’organismes

Les équipés mobiles ne sont pas uniquement intéressés par les SMS provenant d’entreprises, mais également par les textos envoyés par des organismes ou des communautés auxquelles ils appartiennent. Lorsque cette information les implique ou s’assimile à un service, ils sont 85 % à se dire plutôt ou très intéressés par ces textos . C’est le cas notamment pour les textos les informant de l’absence d’un animateur à la crèche, de l’annulation d’une séance de sport, de la création d’une nouvelle activité humanitaire à laquelle s’inscrire ou encore d’un changement du lieu de rencontre de leur troupe de théâtre…

Les SMS de nature informative envoyés par les organismes ou communautés auxquelles appartiennent les équipés mobiles apparaissent certes intéressants, mais dans de moindres proportions que les textos à vocation plus utilitaire . Etre notifié d’une prochaine exposition, d’un match à venir ou encore du prochain concert d’un groupe intéresse tout de même 76 % des détenteurs de mobiles interrogés.

Source: /757cdc7a10478f71d017ed86a753dcc1

juin 29

La Ville de Québec innove en proposant aux citoyens de recevoir de l’information sur les opérations radars sur leurs téléphones portables.

Réalisée par la division mobile de l’agence Piranha, cette campagne invite les citoyens à envoyer le mot RALENTIR au 23 333 pour s’abonner aux alertes radars de la Ville de Québec. Lorsque l’utilisateur est inscrit, il recevra chaque semaine par textos l’information sur les opérations radars qui seront réalisées par la Ville de Québec.

« Cette campagne a été mise en place afin de réduire la vitesse dans les quartiers résidentiels, a expliqué M me Marie-Christine Magnan, porte-parole de la Ville de Québec. Nous avons choisi d’annoncer les opérations radars au moyen de textos pour responsabiliser les automobilistes par rapport à leur vitesse. Il s’agit d’une campagne innovatrice qui, nous pensons, devrait attirer beaucoup, particulièrement les jeunes.

Pour inciter les gens à s’inscrire aux alertes, la Ville de Québec diffuse sur plusieurs stations un message radio. Dans un univers sonore futuriste, on y simule une voiture avertissant le conducteur à l’approche d’une opération radar. Le message se termine par « pour t’inciter à lever le pied texte le mot ralentir au 23 333 ».

Cette campagne est la seconde initiative mobile de la Ville de Québec. Celle-ci avait utilisé la technologie Bluetooth de Piranha pour inviter les passants aux différents spectacles lors de la St-Jean Baptiste.

Message radio pour la campagne RALENTIR!

juin 25

Centres commerciaux et e-commerce vont gagner 5 points de part de marché d’ici 2015 aux Etats-Unis, annonce Nielsen. Les smartphones devraient aussi considérablement modifier le rapport à l’achat en ligne.

Plusieurs tendances majeures remodèlent actuellement l’industrie des produits de grande consommation, affirme Nielsen dans ses prévisions portant sur le secteur du commerce en 2015. D’ici là, le cabinet prédit que les grands centres commerciaux et l’e-commerce seront les grands gagnants en termes de progression de leur part de marché. A eux deux, ils passeront entre 2009 et 2015 de 16 % à 21 % de part de marché des ventes de détail aux Etats-Unis, au détriment notamment des supermarchés.

« Alors que l’e-commerce a subi la récession en 2008 et en 2009, les ventes en ligne au dernier trimestre 2009 étaient solides et l’intérêt des fabricants et distributeurs d’offrir la possibilité d’acheter sur Internet n’a jamais été aussi fort », précise Todd Hale, chez Nielsen. Etant donné que les générations X et Y (née entre 1960 et 1995, ndlr), férues de technologies, montent en puissance autant en nombre qu’en pouvoir d’achat, on devrait maintenant passer à la prochaine étape de l’évolution de la recherche et de l’achat en ligne. »

L’un des plus grands changements que Nielsen prévoit pour 2015 est déjà initié. Il s’agit de l’utilisation des smartphones pour interagir avec les consommateurs et les aider dans leurs décisions d’achat. Selon le cabinet, la pénétration des smartphones, qui représentent 23 % de tous les abonnés mobiles aux Etats-Unis, devrait dépasser celle des téléphones portables classiques d’ici la fin 2011. « Lorsque la technologie permettra aux consommateurs de localiser rapidement le meilleur prix dans le secteur, les marchands seront obligés de se concurrencer et de se différencier sur d’autres critères que le prix. Nous sommes à l’orée d’un monde complètement nouveau en matière de marketing en ligne et social, et les entreprises doivent dès maintenant développer et mettre à jour leurs stratégies numériques et sociales afin de rester compétitives », conclut Todd Hale.

juin 17

Selon l’étude du GroupeM, on estime que plus de 4 millions de mobinautes se connectent quotidiennement à l’Internet avec une consultation moyenne de 4,5 sites. L’accès à Internet via le mobile s’est largement démocratisé, notamment depuis l’avènement de l’iPhone qui a su séduire la tranche des 16-35 ans. La navigation web se nomadise de jour en jour et n’est plus une fonctionnalité spécifique aux ordinateurs. De plus, il important de noter que l’attention des mobinautes est linéaire de 9h à 22h.

L’ensemble de ces constats constitue un enjeu important pour les marketeurs. En envoyant une campagne d’e-mail marketing, ils sont quasiment sûrs que le mobinaute prendra connaissance de la communication en temps réel. Toutefois, la démultiplication des supports de consultation et des systèmes d’exploitation nécessitent des efforts d’optimisation afin d’offrir une expérience client optimale.

Optimiser les pages d’atterrissage
L’étude de Forrester Research met en évidence que 10% des clients d’une entreprise visualisent leurs e-mails via le mobile et cette tendance semble s’intensifier. Il est donc essentiel de s’assurer de l’homogénéité du rendu visuel du message sur ces supports pour ne pas dégrader la valeur perçue par les abonnés. Plus qu’une simple lecture, les mobinautes souhaitent également interagir avec la communication, au même titre qu’ils le feraient avec leur ordinateur. Cela se matérialise entre autres par la création d’une page d’atterrissage optimisée pour une consultation mobile. Si en cliquant sur le lien hypertexte, la page s’affiche mal, votre contact va alors interrompre sa navigation et votre e-mail risque de tomber aux oubliettes.

Quel client utilise son mobile ?
Contrairement aux campagnes SMS, l’e-mailing laisse à la discrétion de l’abonné le choix du support de visualisation : ordinateur, webmail, client de messagerie, iPad, mobile… Ainsi, plus de 98% des annonceurs seraient incapables de prédire qui de leurs contacts accède à sa boîte de réception via son iPhone, son Blackberry, son Mac ou son PC. Or, il s’agit d’un facteur clé que les entreprises devront apprendre à intégrer pour améliorer la performance de leurs campagnes d’e-mail marketing. La finalité sera donc de déterminer le support préféré de chacun des clients selon le moment de connexion (heure, jour) et le lieu (travail, transport, maison). Une fois l’ensemble de ces données analysé, il sera possible d’adapter le contenu des communications et d’obtenir des taux de conversions plus élevés.

Afin de connaître les préférences des abonnés, les entreprises peuvent proposer au moment de l’inscription (ou ultérieurement via le centre de préférences) de recevoir les e-mails au format mobile, html ou texte. De plus, on peut insérer un lien « cliquez ici pour consulter la version mobile » dans le preheader du message, ce qui offre une alternative aux lecteurs.

Autre facteur à prendre en compte : la traçabilité des messages. Si les comportements des abonnés sont faciles à tracer sur l’iPhone du fait de l’affichage automatique des images, cela n’est pas le cas de tous les Smartphones.

Les tests de rendu visuel

Il important de ne pas limiter les optimisations d’un e-mail uniquement à l’iPhone car actuellement il ne se classe que 3ème avec seulement 15% des parts de marché. Il faut donc optimiser le rendu visuel de ses messages pour le plus grand nombre de Smartphones. En passant par un routeur, vous pourrez effectuer des tests pour contrôler l’affichage de votre message sur la plupart des terminaux mobiles. (Voir à ce sujet Les tests de rendu visuel des e-mails sur mobiles sont disponibles sur la plateforme Dolist-V8). Certains éléments doivent impérativement être visibles et lisibles tels que l’objet de l’e-mail, le nom de votre marque, l’offre proposée, l’appel à l’action principal. Assurez-vous également du bon fonctionnement des liens hypertextes insérés.

Au-delà de l’aspect esthétique de l’e-mail, il est également indispensable de repenser le contenu ainsi que la taille du message. Les mobinautes ont un profil nomade. Ils doivent donc accéder rapidement à l’essentiel de l’information sans avoir à « scroller » trop longtemps le message.

Un article très intéressant reprit sur le blogue EMM-Actu !

Selon l’étude du GroupeM, on estime que plus de 4 millions de mobinautes se connectent quotidiennement à l’Internet avec une consultation moyenne de 4,5 sites. L’accès à Internet via le mobile s’est largement démocratisé, notamment depuis l’avènement de l’iPhone qui a su séduire la tranche des 16-35 ans. La navigation web se nomadise de jour en jour et n’est plus une fonctionnalité spécifique aux ordinateurs. De plus, il important de noter que l’attention des mobinautes est linéaire de 9h à 22h.

L’ensemble de ces constats constitue un enjeu important pour les marketeurs. En envoyant une campagne d’e-mail marketing, ils sont quasiment sûrs que le mobinaute prendra connaissance de la communication en temps réel. Toutefois, la démultiplication des supports de consultation et des systèmes d’exploitation nécessitent des efforts d’optimisation afin d’offrir une expérience client optimale.
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Optimiser les pages d’atterrissage
L’étude de Forrester Research met en évidence que 10% des clients d’une entreprise visualisent leurs e-mails via le mobile et cette tendance semble s’intensifier. Il est donc essentiel de s’assurer de l’homogénéité du rendu visuel du message sur ces supports pour ne pas dégrader la valeur perçue par les abonnés. Plus qu’une simple lecture, les mobinautes souhaitent également interagir avec la communication, au même titre qu’ils le feraient avec leur ordinateur. Cela se matérialise entre autres par la création d’une page d’atterrissage optimisée pour une consultation mobile. Si en cliquant sur le lien hypertexte, la page s’affiche mal, votre contact va alors interrompre sa navigation et votre e-mail risque de tomber aux oubliettes.
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Quel client utilise son mobile ?
Contrairement aux campagnes SMS, l’e-mailing laisse à la discrétion de l’abonné le choix du support de visualisation : ordinateur, webmail, client de messagerie, iPad, mobile… Ainsi, plus de 98% des annonceurs seraient incapables de prédire qui de leurs contacts accède à sa boîte de réception via son iPhone, son Blackberry, son Mac ou son PC. Or, il s’agit d’un facteur clé que les entreprises devront apprendre à intégrer pour améliorer la performance de leurs campagnes d’e-mail marketing. La finalité sera donc de déterminer le support préféré de chacun des clients selon le moment de connexion (heure, jour) et le lieu (travail, transport, maison). Une fois l’ensemble de ces données analysé, il sera possible d’adapter le contenu des communications et d’obtenir des taux de conversions plus élevés.
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Afin de connaître les préférences des abonnés, les entreprises peuvent proposer au moment de l’inscription (ou ultérieurement via le centre de préférences) de recevoir les e-mails au format mobile, html ou texte. De plus, on peut insérer un lien « cliquez ici pour consulter la version mobile » dans le preheader du message, ce qui offre une alternative aux lecteurs.
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Autre facteur à prendre en compte : la traçabilité des messages. Si les comportements des abonnés sont faciles à tracer sur l’iPhone du fait de l’affichage automatique des images, cela n’est pas le cas de tous les Smartphones.
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Les tests de rendu visuel
Il important de ne pas limiter les optimisations d’un e-mail uniquement à l’iPhone car actuellement il ne se classe que 3ème avec seulement 15% des parts de marché. Il faut donc optimiser le rendu visuel de ses messages pour le plus grand nombre de Smartphones. En passant par un routeur, vous pourrez effectuer des tests pour contrôler l’affichage de votre message sur la plupart des terminaux mobiles. (Voir à ce sujet Les tests de rendu visuel des e-mails sur mobiles sont disponibles sur la plateforme Dolist-V8 ). Certains éléments doivent impérativement être visibles et lisibles tels que l’objet de l’e-mail, le nom de votre marque, l’offre proposée, l’appel à l’action principal. Assurez-vous également du bon fonctionnement des liens hypertextes insérés.
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Au-delà de l’aspect esthétique de l’e-mail, il est également indispensable de repenser le contenu ainsi que la taille du message. Les mobinautes ont un profil nomade. Ils doivent donc accéder rapidement à l’essentiel de l’information sans avoir à « scroller » trop longtemps le message.

juin 16

juin 14

S’il n’y a qu’environ 2 millions d’iPad dans le monde, leur part sur Internet a d’ores et déjà dépassé celles des terminaux sous Android, les BlackBerry et même celle des iPod touch , d’après un rapport de Morgan Stanley. Ce même rapport indique que les utilisateurs d’iPad ont un comportement sur Internet plus proche de celui des utilisateurs PC, que des smartphones.

Apple a manifestement réussi à proposer un terminal efficace et réellement utilisé sur Internet . La taille de l’écran joue indéniablement dans ces statistiques et explique sans mal le succès par rapport à l’iPod touch. Pourtant, une partie sans doute assez large des iPad en circulation n’a qu’épisodiquement accès à Internet (WiFi), alors que tous les smartphones sous Android ou les BlackBerry sont connectés en permanence. La disponibilité d’une fonction conditionne, mais n’implique pas son utilisation…

juin 09

Apple a annoncé aujourd’hui que son réseau de publicité mobile iAd sera lancé le 1er juillet sur ses appareils iPhone et iPod touch équipés de la plateforme logicielle iOS 4. Les iAds allient l’émotion de la publicité télévisée à l’interactivité d’Internet, offrant ainsi aux annonceurs un nouveau moyen dynamique et performant d’associer animation et émotion à destination des utilisateurs mobiles.

iAd sera inauguré par des campagnes publicitaires mobiles de grandes marques mondiales, dont AT&T, Best Buy, Campbell Soup Company, Chanel, Citi, DirecTV, GEICO, GE, JCPenney, Liberty Mutual Group, Nissan, Sears, State Farm, Target, Turner Broadcasting System, Unilever et The Walt Disney Studios. Apple a reçu plus de 60 millions de dollars d’engagements pour 2010, ce qui représente près de 50 % des dépenses publicitaires sur mobile prévues aux États-Unis au deuxième semestre 2010.*

iAd, qui est intégré à iOS 4, permet aux utilisateurs d’explorer l’annonce sans quitter leur application, y compris pour visionner une vidéo, jouer à un jeu ou acheter et télécharger une application ou du contenu iTunes.Les développeurs qui participent au réseau iAd peuvent facilement intégrer tout un éventail de formats publicitaires à leurs applications. Apple commercialisera et diffusera les publicités, tandis que les développeurs toucheront 60 % des revenus dégagés par iAd, qui seront reversés par le biais d’iTunes Connect.

iAd requiert iOS 4, une mise à jour logicielle gratuite, disponible via iTunes 9.2 (ou version ultérieure) pour les clients iPhone et iPod touch. iOS 4 fonctionnera avec iPhone 3G, iPhone 3GS, iPhone 4, ainsi que les iPod touch de deuxième et troisième génération (modèles de fin 2009 dotés de 32 ou 64 Go de stockage).

*Pourcentage basé sur un taux annuel, à compter du 1er juillet. Prévision du rapport US Mobile Display Advertising (publicité sur écran mobile aux États-Unis) de JP Morgan, “Nothing But Net—2010 Internet Investment Guide” du 3 janvier 2010.

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juin 08

Voici un article intéressant sur la publicité mobile par SFR. Malheureusement nos opérateurs ne sont pas aussi impliqué au niveau marketing mobile que ceux en Europe.

Se basant sur une étude soulignant l’essor exponentiel des usages liés à l’Internet Mobile, SFR Régie entend démontrer aux annonceurs la pertinence de ce média.

La publicité sur mobile devient-elle enfin un secteur de poids ? Car, malgré le succès de la téléphonie mobile et une pénétration supérieure à 90% dans la plupart  des pays industrialisés, la publicité sur ce support peine à se développer.

Selon une étude d’Ineum Consulting, alors que la pénétration du mobile atteint les 119% en Europe, seuls 1% des investissements publicitaires y sont consacrés. Ce taux tombe à 0,6% au niveau mondial.

Mais les choses évoluent très rapidement. D’abord, divers freins techniques comme la standardisation technique des campagnes et la mesure d’audience sont en train d’être levés, permettant d’apporter un cadre homogène au support.

4 millions de personnes se connectent tous les jours à l’Internet mobile

Surtout, le succès du couple haut débit mobile et smartphone bouleverse les usages, dope le trafic qualifié et multiplie les opportunités pour les annonceurs. C’est le message qu’a voulu faire passer SFR Régie, filiale publicitaire de l’opérateur, lors d’une conférence d’une presse.

Se basant sur une étude de GroupeM sur la consommation du multimédia mobile (le 2e Observatoire de l’Internet Mobile), le groupe s’est attaché à démonter que tout était désormais réuni pour faire du mobile un support publicitaire à part entière tout en passant sous silence les offensives de la concurrence comme iAd d’Apple…

« Il n’y a plus d’obstacles techniques, l’audience est au rendez-vous, rien n’empêche pas les annonceurs de sauter le pas. D’ailleurs, 100% de ceux qui se frottés au mobile reviennent pour une autre campagne », insiste Patricia Lévy, directrice générale de SFR Régie.

L’étude de GroupeM illustre en effet plusieurs tendances de fond : le marché s’oriente résolument vers les smartphones, l’Internet mobile se hisse désormais au top des usages et sa consommation est linéaire tout en étant complémentaire des autres médias.

Autant de facteurs qui doivent convaincre les annonceurs de mettre la main au portefeuille et d’intégrer le mobile dans leurs plans médias, veut croire SFR.

Et c’est vrai que les résultats de cette étude sont sans appel. 18% des mobinautes français sont propriétaires d’un smartphone et 45% des abonnés changent de terminal chaque année pour accéder notamment à des fonctions type Internet Mobile. Une vague de fond donc.

Globalement, 22,3 millions des 16-35 possèdent un mobile capable de se connecter à Internet (+10% sur un an). Une tendance qui se vérifie d’ailleurs lorsqu’on observe les taux de croissance des fabricants en France : en un an, les ventes d’iPhone ont été multipliées par 3,6, celles d’HTC ont bondi de 82% et celles de RIM (BlackBerry) ont été multipliées par 6.

44% des utilisateurs de smartphones se connectent tous les jours contre 25% des mobinautes soit plus de 4 millions de personnes, souligne l’étude. Ils consultent en moyenne 4,5  sites par jour et réalisent environ 56 sessions par mois. Un vrai potentiel pour les annonceurs plaide l’opérateur.

Internet mobile : 3e usage derrière le téléphone et les SMS

Résultat : l’usage du Web sur mobile explose et devient le 3e usage des mobinautes (11%) derrière la téléphonie et l’envoi de SMS. SFR Régie en profite d’ailleurs pour défendre sa chapelle en soulignant le fait que l’audience se connectent à l’Internet mobile avant tout à travers les portails des opérateurs (88%) mais les moteurs de recherche ne sont plus très loin (83%)…

Par ailleurs, l’étude souligne la linéarité de l’audience contrairement à la TV ou à la radio. Traduction, l’utilisation de l’Internet mobile est plus moins stable durant la journée (9h à 22h) alors que celle de la TV se concentre dans la soirée.

Pour SFR Régie, cette linéarité « permet d’envisager des synergies entre les supports lors d’une campagne. On peut très bien imaginer le mobile comme canal de retour d’une campagne TV par exemple ».

D’autant plus que mobile et médias traditionnels peuvent se consommer de façon simultanée. 18% des mobinautes surfent sur Internet et regardent en même temps la TV entre 20h45 et 22h, indique l’étude. Et 47% de ces utilisateurs sont de « gros » consommateurs de TV. De quoi imaginer des campagnes cross-médias originales et plus efficaces, selon la régie.

Reste un point noir qui embête bien SFR Régie : la publicité, quelle qu’elle soit, suscite peu d’intérêt chez les consommateurs. Un mobinaute sur deux ne veut pas en entendre parler.

Afin de contourner ce problème, les opérateurs peuvent miser sur les dispositifs d’acceptation (opt-in où un abonné accepte de recevoir des messages publicitaires en ligne avec ses centres d’intérêts) et surtout les campagnes liées à la géolocalisation (42 à 47% des utilisateurs de smartphones se disent intéressés).

« Recevoir un message publicitaire, comme une promotion, lorsque le mobinaute se trouve à proximité d’un point de vente est redoutablement efficace », souligne Patricia Lévy de SFR Régie.

Et vous, attendez-vous ce type de « services » ?

Source: ZDnet

juin 07

Chaque mois, sept e-commerçants américains supplémentaires se mettent au m-commerce, via un site ou une application. A ceci près que 24 sites viennent brusquement de disparaître du paysage.

Aux Etats-Unis, 2009 aura été l’année durant laquelle le m-commerce a vraiment démarré. En septembre, une centaine seulement de sites mobiles et d’applications de m-commerce permettaient aux consommateurs américains d’effectuer des achats depuis leur téléphone portable. En décembre, ce chiffre était porté à 120, pour atteindre 164 aujourd’hui, d’après « Internet Retailer ». En divulguant fin 2009 ses ventes sur mobile - de 600 millions de dollars l’an dernier -, eBay n’a pu que déclencher des vocations et remonter le m-commerce dans les priorités des e-commerçants.

Parmi les 500 plus gros cybermarchands du pays, 73 vendent sur mobile. Et parmi ceux-ci, 23 proposent une ou plusieurs applications mobiles mais pas de site mobile, limitant donc leur m-clientèle aux détenteurs de certains smartphones. Le canal mobile est par ailleurs davantage adopté par les très gros ou les plutôt petits e-commerçants que par ceux de taille moyenne, qui en font plus rarement une priorité. Ainsi, des 53 sites marchands du top 500 possédant un site de m-commerce, 33 sont dans le top 100. De l’autre côté de l’échelle, la moitié des marchands dotés d’une application ou d’un site de m-commerce ne figurent pas dans le top 500, autrement dit ont réalisé un chiffre d’affaires 2009 inférieur à 100 millions d’euros.

Sauf qu’un événement intervenu la semaine dernière a brusquement grevé le nombre de m-commerçants américains. Parmi eux, 24 font appel aux services d’un prestataire spécialisé, mPoria, que vient discrètement de racheter un éditeur de logiciels pour la finance, Nirvaha. Problème : mPoria a subitement disparu du paysage et resterait injoignable, laissant les 24 sites mobiles inaccessibles ou affichant des messages d’erreur. Leur mort prématurée ramène de 156 à 132 le nombre de sites de m-commerce aux Etats-Unis, soit une chute de 18 % en quelques heures seulement. Le nombre d’applications mobiles marchandes reste de 67. Au total, les m-commerçants américains ne sont donc plus que 141 au lieu de 164 (l’un d’entre eux opérant un autre site mobile distinct de son site mPoria).

Source: www.journaldunet.com

juin 04


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