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avril 16

Les Québécois passeraient maintenant autant de temps à surfer sur le web qu’à se nourrir.

Le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) en est arrivé à cette conclusion grâce aux données d’un sondage effectué depuis 2009 auprès de 162 000 Québécois.

Actuellement, la province compterait près de 4.5 millions d’internautes, ce qui correspond à 73% de la population adulte. Le CEFRIO évalue le temps moyen de navigation sur Internet par semaine à 14 heures, soit l’équivalent du temps moyen consacré à l’alimentation.

Les aînés l’assaut de la toile

«Le passage des Québécois à la mobilité « intelligente » a marqué l’année 2009. Alors que le nombre de détenteurs d’un téléphone cellulaire (55 %) est demeuré stable, la proportion d’adultes qui possèdent un assistant numérique personnel (BlackBerry ou Palm) ou un téléphone intelligent (iPhone) s’est accrue de 65 %, passant de 8 % en 2008 à 13 % en 2009 », a dévoilé Kooli, directrice de projet au CEFRIO.

Les sites de réseautage, comme Facebook, gagnent également en popularité alors qu’ils comptent deux millions d’adeptes et que Twitter a été l’un des termes les plus recherchés sur les moteurs de recherche en 2009. Les achats en ligne (38%), les opérations bancaires (44%) et la planification des vacances (43%) comptent avec le courriel parmi les activités les plus pratiquées sur la toile.

Aussi, Internet n’est plus l’apanage des jeunes. Plus de 36% des aînés et 63% des 55-64 ans sont maintenant branchés sur le web.

Les régions réclament la haute vitesse

Si le web n’est plus la chasse gardée des jeunes, il l’est toutefois des personnes plus aisées et des villes. Selon le CEFRIO, plus de 92% des internautes ont un revenu annuel supérieur à 80 000$ et sont à 90% des diplômés universitaires, ce que déplore l’organisme qui souhaite ardemment la démocratisation de cet outil « essentiel ».

Par ailleurs, l’inégalité entre les villes et les régions continue quant à l’accès à la connexion haute vitesse. La Fédération Québécoise des Municipalités (FQM) a d’ailleurs interpellé à ce sujet le gouvernement fédéral, jeudi, réclamant que ce dernier débloque le financement promis pour accélérer le branchement des communautés locales à Internet haute vitesse.

Fait intéressant, environ 472 000 Québécois sont maintenant des « mobinautes », c’est-à-dire qu’ils surfent à partir d’un appareil mobile intelligent. Qui plus est, 38% de ces derniers sont de véritables accros à la technologie et se connectent plusieurs fois par jour au web sans fil.

Source: 24hmontreal.canoe.ca

Cet article a été publié le Vendredi 16 avril 2010 à 7 h 23 et est classé dans Statistiques , Tendance . Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0 . Vous pouvez laisser un commentaire , ou faire un trackback depuis votre propre site.

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