Chaque mois, sept e-commerçants américains supplémentaires se mettent au m-commerce, via un site ou une application. A ceci près que 24 sites viennent brusquement de disparaître du paysage.
Aux Etats-Unis, 2009 aura été l’année durant laquelle le m-commerce a vraiment démarré. En septembre, une centaine seulement de sites mobiles et d’applications de m-commerce permettaient aux consommateurs américains d’effectuer des achats depuis leur téléphone portable. En décembre, ce chiffre était porté à 120, pour atteindre 164 aujourd’hui, d’après « Internet Retailer ». En divulguant fin 2009 ses ventes sur mobile - de 600 millions de dollars l’an dernier -, eBay n’a pu que déclencher des vocations et remonter le m-commerce dans les priorités des e-commerçants.
Parmi les 500 plus gros cybermarchands du pays, 73 vendent sur mobile. Et parmi ceux-ci, 23 proposent une ou plusieurs applications mobiles mais pas de site mobile, limitant donc leur m-clientèle aux détenteurs de certains smartphones. Le canal mobile est par ailleurs davantage adopté par les très gros ou les plutôt petits e-commerçants que par ceux de taille moyenne, qui en font plus rarement une priorité. Ainsi, des 53 sites marchands du top 500 possédant un site de m-commerce, 33 sont dans le top 100. De l’autre côté de l’échelle, la moitié des marchands dotés d’une application ou d’un site de m-commerce ne figurent pas dans le top 500, autrement dit ont réalisé un chiffre d’affaires 2009 inférieur à 100 millions d’euros.
Sauf qu’un événement intervenu la semaine dernière a brusquement grevé le nombre de m-commerçants américains. Parmi eux, 24 font appel aux services d’un prestataire spécialisé, mPoria, que vient discrètement de racheter un éditeur de logiciels pour la finance, Nirvaha. Problème : mPoria a subitement disparu du paysage et resterait injoignable, laissant les 24 sites mobiles inaccessibles ou affichant des messages d’erreur. Leur mort prématurée ramène de 156 à 132 le nombre de sites de m-commerce aux Etats-Unis, soit une chute de 18 % en quelques heures seulement. Le nombre d’applications mobiles marchandes reste de 67. Au total, les m-commerçants américains ne sont donc plus que 141 au lieu de 164 (l’un d’entre eux opérant un autre site mobile distinct de son site mPoria).
Source: www.journaldunet.com
Cet article a été publié le Lundi 7 juin 2010 à 11 h 46 et est classé dans M-commerce . Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0 . Vous pouvez laisser un commentaire , ou faire un trackback depuis votre propre site.