Archive pour la catégorie « Site mobile »
Commanditaire principal depuis la première édition de l’événement en 1993, Bell propose cette année aux visiteurs du Challenge Bell d’utiliser pleinement la technologie de leur téléphone mobile afin de maximiser leur expérience.
En effet, la présence d’une borne interactive Bluetooth, à l’entrée du Challenge Bell permettra aux visiteurs de télécharger gratuitement du contenu exclusif aux couleurs de l’événement, sur leur téléphone cellulaire. De plus, les visiteurs auront accès à un site mobile leur permettant de consulter la programmation mise à jour de l’événement, ainsi que d’autres informations, peu importe le moment et l’endroit où ils se trouvent.
» Nous sommes heureux de pouvoir offrir aux visiteurs du Challenge Bell un accès facile et rapide à l’information dont ils ont besoin grâce à une technologie moderne et efficace », a indiqué Sylvie Giguère, Marraine du Challenge Bell 2009 et vice-présidente Ventes/Affaires commerciales, Québec chez Bell Canada.
Partenaire financier et technologique, Bell est très fière de pouvoir ainsi contribuer au rayonnement de la capitale nationale et permettre par la même occasion l’ouverture sur le monde qu’entraîne la tenue d’un événement de cette envergure.
Le Congrès des Jeunes libéraux du Québec se tenait à Ste-Thérèse du 7 au 9 août 2009 dernier. Il s’agissait de l’occasion pour les jeunes militants libéraux de débattre de différents enjeux politiques d’avenir. Pour cette occasion, l’organisation de l’événement a décidé d’utiliser le mobile pour communiquer avec les congressistes.
Pour ce faire, Piranha à développer un site mobile pour téléphones intelligents soit le congresjeunes.mobi. Il était possible d’y retrouver la programmation complète du congrès, une vidéo d’accueil du président de la Comission-Jeunesse, des fonds d’écrans, etc. De plus, les résolutions votées dans le cadre de l’événement étaient continuellement tenues à jour. Ainsi, les médias pouvaient avoir accès aux événements directement sur leurs mobiles, peu importe l’endroit ou ils se trouvaient. Le site mobile a connu un réel succès avec plus de 230 visiteurs uniques sur un total de 500 participants.
Une borne Bluetooth fût aussi installée à proximité des tables d’inscriptions au Congrès. Ainsi, les jeunes avaient la possibilité de télécharger le vendredi soir un message de bienvenu de la part du président de la Commission-Jeunesse (CJ) et par la suite un fond d’écran de la CJ. Une innovation qui a semblé très appréciée de la part des jeunes.
Une très belle opération et une première au marketing mobile dans le monde politique au Canada.
Après 98 années d’existence, Expo Québec fait évoluer sa marque en utilisant les nouvelles technologies. En effet, l’organisation utilise la technologie Bluetooth pour rendre le site de l’événement 100% mobile, une première au Québec en événementiel.
Développée par Piranha Agence Tactique, cette approche novatrice permet de transmettre de l’information privilégiée au public de manière non intrusive.
Selon Martin Bernier, coprésident de Brad : « En tant qu’agence ayant développé une expertise en publicité interactive, nous avons recommandé à notre client de permettre aux visiteurs d’avoir accès gratuitement à du contenu téléchargeable par leurs téléphones intelligents grâce à la technologie Bluetooth. ».
Par le biais de bornes Bluetooth détectant les téléphones mobiles à proximité, Expo Québec invite les utilisateurs d’appareils portables équipés de la fonction Bluetooth à recevoir plusieurs contenus mobiles exclusifs tels qu’une sonnerie et un fond d’écran.
Afin d’encourager cette initiative, plusieurs grandes affiches inviteront les visiteurs à télécharger les contenus dans les diverses zones Bluetooth. « Nous sommes très fiers d’être les premiers au Québec à utiliser cette technologie pratique et écologique pour informer et privilégier nos visiteurs », souligne Ginette Lachance, directrice-générale adjointe d’ExpoCité.
Expo Québec aura également un site Internet mobile afin de rendre accessible la programmation complète des activités relatives d’Expo Québec. Accessible par tous les types de téléphones portables, le site mobile www.expoquebec.mobi va aussi offrir l’opportunité aux utilisateurs de télécharger différents contenus Expo Québec exclusifs aux mobiles. Ce site sera en ligne quelques jours avant le début de l’événement.
La Société des alcools du Québec aura aussi sa propre Zone Bluetooth. Installée à l’intérieur du Bistro SAQ, cette zone va permettre aux visiteurs de télécharger sur leurs mobiles de l’information sur les vins en dégustation.
« Nous croyons que cette stratégie novatrice deviendra un modèle de marketing mobile pour les événements canadiens d’envergure », affirme Dominic Gagnon, président de Piranha.
Voici un billet fort intéressant de Jonathan Hamel, président de Gnetix.
Le domaine .mobi qu’on associe inévitablement (et à tort…) aux sites Web exclusivement conçus pour des appareils mobiles se dirige vers une mort lente mais certaine. Voici pourquoi.
L’économie des noms de domaine (in a nutshell)
L’achat et la revente des noms de domaine et une activité très lucrative qui a contribué à former toute une cuvée de nouveaux millionnaires du Web. Quelques coups historiques comme la vente de Sex.com pour 12 millions $ USD et d’autres ventes similaires ont tracé la voie à cette pratique maintenant courante qui consiste à enregistrer un nom de domaine générique (ex: cars.com) afin d’en tirer des profits soit en le vendant au plus offrant ou en l’exploitant avec un site Web « façade » qui ne fait que présenter des publicités contextuelles payantes. On comprendra que ce n’est pas le plus beau concept économique du siècle mais l’idée de faire un profit de plusieurs centaines de milliers de dollars sur un investissement initial de 10$ US plait à plusieurs personnes.
Durant les dernières années, plusieurs nouveaux domaines ont fait leur apparition sur le marché. Qu’on pense à .tv, .biz, .name, .me et .mobi notre principal intéressé. Ces domaines sont mis sur le marché par des consortiums qui défendent l’idée que leur produit vise un marché spécifique et que ces nouveaux domaines seront le prochain standard Internet pour ce même segment de marché. Par exemple, le domaine .TV est dirigé vers le marché des sites avec contenu visuel (ex: stations de télévision, vidéos en ligne, etc.). Anecdote intéressante : .tv est le domaine officiel des Iles Tuvalu . La compagnie qui commercialise le nom de domaine ( Verisign ) a dû contracter une entente avec le gouvernement de ce pays et lui verse des dividendes sur chaque domaine vendu. Au niveau économique, les domaines Internet .tv sont une des principales exportations des Îles Tuvalu
.Mobi : Mythes et réalités
Maintenant qu’on a vue les fondements économiques d’un nom de domaine, il est facile de comprendre pourquoi le consortium dotMobi tente de s’imposer en tant que produit « qui révolutionne l’Internet sur les appareils mobiles ».
Mythe 1
.Mobi est supporté par tous les grands joueurs (Google, Microsoft, etc.) il est donc le prochain standard Internet du monde libre
Réalité :
Bien que quelques unes de ces entreprises sont des investisseurs initiaux du consortium dotMobi, il est assez intéressant de voir comment ils ne l’utilisent même pas dans la promotion de leur propre plateforme mobile.
Google Maps Mobile – http://www.google.com/mobile/products/maps.html
Yahoo News Mobile – http://mobile.yahoo.com/news
Bing Mobile – http://www.discoverbing.com/mobile/
Ces joueurs majeurs n’utilisent pas l’appellation .mobi parce qu’elle dénature leur marque de commerce qui est fortement associée à « .com ».
Mythe 2
Le Web mobile est « The Next Big Thing » il faut donc un nouveau domaine pour promouvoir ce Web parallèle.
Réalité :
Au-delà des considérations techniques que je présenterai plus loin, il s’agit ici du principal problème de dotMobi : ils défendent le principe de deux Web distincts soit le Mobile et le Web traditionnel . Or cette pratique va à l’encontre des standards Internet généralement reconnus (ex: W3C ). Le Web doit être une plateforme universelle et standard à laquelle doivent se conformer les différents périphériques ou logiciels qui veulent y accéder et non l’inverse.
En défendant l’argument bêtement marketing « un web mobile = un domaine », les tenants du .Mobi contribue à compliquer inutilement l’architecture Internet. De plus, le système DNS à la base du fonctionnement des adresses Internet, ne contient aucune fonctionnalité de restriction ou d’optimisation d’un contenu par rapport à un nom de domaine. Toutes ces opérations sont effectuées au niveau serveur. En résumé : On peut très bien faire un site Web mobile en utilisant « m.monsite.com », « monsite.com/mobile », « monsite.tv », etc.
Il est important de noter qu’à la base du modèle d’affaires de dotMobi, la problématique qu’ils veulent supposément régler en instaurant un nouveau domaine est temporaire. Les restrictions Web des appareils mobiles sont de moins en grandes. Des appareils comme le iPhone d’Apple ou le Pre de Palm utilisent des navigateurs avancés qui présentent des sites Web « non-mobiles » de manière assez satisfaisante. Cette tendance s’amplifiera avec les prochaines générations de BlackBerry, etc.
Mythe 3
.Mobi rend un site Web plus accessible sur un appareil mobile
Réalité :
Sur un téléphone portable traditionnel non-qwerty (un marché que vise particulièrement le consortium), taper l’extension « mobi » nécessite 9 touches.
M : 1
O : 3
B: 2
I: 3
L’extension « com » nécessite 7 touches
C: 3
O: 3
M: 1
Mythe 4
En voyant l’adresse .Mobi, on devine automatiquement qu’il s’agit d’un site mobile
Réalité :
C’est loin d’être certain. Les personnes qui ignorent l’existence de ce domaine auront plus tendance à se questionner qu’autre chose. Même problème pour tous les autres formats (ex: m.domaine.com) à l’exception des formats très évidents tels : domain.com/mobile ou mobile.domaine.com.
Conclusion
Détrompez-vous, je suis en fervent défenseur de la mobilité et de l’adaptation du Web vers cette plateforme. Par contre je suis contre l’adoption d’un soit disant « nouveau standard » qui ne fait que complexifier l’architecture Internet et qui n’est rien d’autre qu’un gigantesque « pitch de vente » qui repose sur des faux principes.
Dans un monde idéal, un contenu Web serait présenté de la même manière peu importe la plateforme avec laquelle on le consulte. D’ici là, si une optimisation mobile est nécessaire nous recommandons l’utilisation du format « m.domaine.com » qui semble devenir le standard.
.Mobi doit mourir!
Quelques personnes qui partagent mon opinion :
http://www.fyo.ca/index.php?name=News&file=article&sid=29
http://www.w3.org/DesignIssues/TLD
http://annevankesteren.nl/2006/11/dot-mobi
http://annevankesteren.nl/2004/12/mobi-stld
http://www.prugo.de/blog/category/mobile-web/
http://obviousdiversion.com/general/mobi-domain/
http://web-graphics.com/mtarchive/001474.php
Ref: labs.gnetix.com
Voici une entrevue du site mobiThinking (en anglais) que je trouvais très pertinent de diffuser sur ce blogue. Depuis maintenant quelques mois, il est possible de remarquer que la majorité des grands noms de l’industrie des communications commencent à considérer le mobile comme un véritable média d’avenir.
Five-minute interview: Rory Sutherland, vice-chairman, Ogilvy Group
Branded utility – that’s the key advantage mobile brings for service-conscious companies, and Sutherland has a fistful of great examples of how mobile utility has made a dramatic difference.
Every marketing agency needs people like Rory Sutherland – people at the very top who get mobile. The best thing is that until recently Sutherland was an outspoken cynic, but having witnessed the power of mobile both as a consumer and as a marketer, he is a true convert. This gives a certain religious fervor to his presentations, as he reels off endless stories of how everyday brands have transformed their customer relationship with the simplest of mobile innovations.Rory Sutherland is speaking at Mobile Advertising UK on June 15.
Q1. What is your favorite mobile site, campaign or application? My favorite examples of mobile marketing are also often the most simple. For instance, a service that texts you when your train or airplane is delayed, mobile ticketing for cinemas or the service that allows you to pay for parking by text message. I love it when delivery services – such as the UK Internet grocer Ocado (mobile site: Ocado.mobi) – text you to remind you when your goods will arrive or when a taxi firm sends you the driver’s number. These services are wonderfully simple and yet completely transform the customer experience.
Q2. What can the rest of us learn from these examples? I have nothing against mobile entertainment. But any brand where service is important should be using mobile to add utility to customer service. After all, the first job of marketing is to make your product easy to find, easy to use and easy to buy – and easier still to buy next time.
Q3. Who is the new kid on the block – the mobile site/application to watch for the future? Fizzback is a wonderful idea. It helps service businesses solicit feedback from customers at the two vital extremes – the highly satisfied and the highly dissatisfied.
Q4. What sector would you say is furthest ahead in mobile Web/marketing? Travel and transportation are probably furthest ahead for obvious reasons, but every business from packaged goods to charities can benefit from mobile marketing.
Q5. What can the rest of us learn from the games sector? The key lesson is that you let customers use their preferred channel. We learnt this valuable lesson recently with one of our clients – a charity: young people have previously been considered very low donors to charities, but if you allow them to donate by mobile phone, they become quite generous.
Q6. What are the most exciting/inspirational places in the world for mobile Internet/mobile marketing? I suggest keeping an eye on what’s happening at the two extremes: Japan and sub-Saharan Africa.
Q7. What can the rest of us learn from there? In much of the world, mobile is a very attractive enhancement to other forms of communication. In large parts of the world, however, mobile is the only form of communication infrastructure – short of walking 10 miles and conversing face to face. We should never forget that there are also many millions in the developed world who do not have access to the internet except via their phone.
Q8. What’s the most exciting area of mobile Web/marketing? Actually there are many great areas to explore. In general, though, two things interest me most: the immediacy of mobile and, of course, the social aspect.
Q9. What site use this to maximum effect? You can’t help but admire the Obama iPhone App. This would prioritize your contacts according to whether they lived in a battleground state, so you knew which friends to persuade to vote for Obama.
Q10.What’s the biggest mistake in mobile Web/marketing? Fear of failure. This leads to spending more time and money arguing over what to do than expenditure on actually doing something. The occasional failure is part of the price of success in mobile.
Q11. What is the most useful resource site and/or must-read book for mobile marketers? I recommend Nudge [http://www.nudges.org], by Richard Thaler and Cass Sunstein. There isn’t much about mobile in the book, but it gives mobile marketers an invaluable insight into how to encourage behavioral change among consumers.
Il y a de cela une semaine, un ami m’a fait une remarque très intéressante : tu as un blogue sur le marketing mobile, mais je ne suis pas capable de bien le lire sur mon iPhone. En effet, cela semble un peu contradictoire de créer un blogue qui fait la promotion active de l’adaptation des sites Internet traditionnelle au mobile et qui ne le fait pas pour son propre blogue.
Ainsi, nous avons installé l’application WP-Touch à Marketing-mobile.ca. Le résultat est super!
Visitez le blogue sur votre iPhone et iPod touch et dites-nous ce que vous en pensez. Pour notre part, nous sommes bien content.
Autrefois, on parlait des 4P du marketing, voici donc les 5P du marketing mobile!
Puissant : Grâce à l’avancée de l’Internet mobile, le consommateur reste disponible à tout moment. C’est justement sur ce point que le mobile est intéressant. La géolocalisation permet de réaliser des campagnes très pertinentes, car parfaitement ciblées. En fonction du lieu, de l’heure ou du mode de vie, les messages peuvent être différents.
Pertinent : Les terminaux mobiles nous offrent aussi une accessibilité et une communication immédiate avec le consommateur. Grâce à cet avantage, les messages peuvent être encore mieux personnalisés afin de favoriser le taux de transformation.
Personnel : Le téléphone cellulaire est l’un des objets de communication le plus proche des personnes. L’avantage de cette proximité est donc de pouvoir être sûr de joindre l’utilisateur en temps réel.
Profitable : Par rapport à des campagnes radios ou télés, la mise en place d’une campagne de marketing mobile est plus rapide et moins coûteuse. Le retour sur l’investissement en est tout aussi intéressant.
Polyvalent : Le mobile n’est pas un objet comme les autres. En effet, en plus de sa fonction basique, à savoir téléphoner, les utilisateurs s’en servent pour de nombreuses fonctions supplémentaires qui peuvent servir pour réaliser des campagnes de marketing mobile. Par exemple, l’envoi d’un jeu au nom de l’annonceur, des dates d’ouverture ou de lancement mis directement dans l’agenda de l’utilisateur du mobile, la réception de fichiers multimédias, etc. L’imaginaire est la seule limite dans les possibilités de contenus en mobile.
Ces 5P constituent, aujourd’hui, tout ce que les annonceurs demandent de posséder dans le but d’améliorer qualitativement leurs relations clients.
Ces 5P peuvent, par conséquent, remplir tous les objectifs du marketing et rendre l’Internet mobile plus puissant que l’Internet fixe (nous avons encore du travail à faire au niveau des forfaits web mobiles).