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Archive pour la catégorie « Tendance »

juin 08

Voici un article intéressant sur la publicité mobile par SFR. Malheureusement nos opérateurs ne sont pas aussi impliqué au niveau marketing mobile que ceux en Europe.

Se basant sur une étude soulignant l’essor exponentiel des usages liés à l’Internet Mobile, SFR Régie entend démontrer aux annonceurs la pertinence de ce média.

La publicité sur mobile devient-elle enfin un secteur de poids ? Car, malgré le succès de la téléphonie mobile et une pénétration supérieure à 90% dans la plupart  des pays industrialisés, la publicité sur ce support peine à se développer.

Selon une étude d’Ineum Consulting, alors que la pénétration du mobile atteint les 119% en Europe, seuls 1% des investissements publicitaires y sont consacrés. Ce taux tombe à 0,6% au niveau mondial.

Mais les choses évoluent très rapidement. D’abord, divers freins techniques comme la standardisation technique des campagnes et la mesure d’audience sont en train d’être levés, permettant d’apporter un cadre homogène au support.

4 millions de personnes se connectent tous les jours à l’Internet mobile

Surtout, le succès du couple haut débit mobile et smartphone bouleverse les usages, dope le trafic qualifié et multiplie les opportunités pour les annonceurs. C’est le message qu’a voulu faire passer SFR Régie, filiale publicitaire de l’opérateur, lors d’une conférence d’une presse.

Se basant sur une étude de GroupeM sur la consommation du multimédia mobile (le 2e Observatoire de l’Internet Mobile), le groupe s’est attaché à démonter que tout était désormais réuni pour faire du mobile un support publicitaire à part entière tout en passant sous silence les offensives de la concurrence comme iAd d’Apple…

« Il n’y a plus d’obstacles techniques, l’audience est au rendez-vous, rien n’empêche pas les annonceurs de sauter le pas. D’ailleurs, 100% de ceux qui se frottés au mobile reviennent pour une autre campagne », insiste Patricia Lévy, directrice générale de SFR Régie.

L’étude de GroupeM illustre en effet plusieurs tendances de fond : le marché s’oriente résolument vers les smartphones, l’Internet mobile se hisse désormais au top des usages et sa consommation est linéaire tout en étant complémentaire des autres médias.

Autant de facteurs qui doivent convaincre les annonceurs de mettre la main au portefeuille et d’intégrer le mobile dans leurs plans médias, veut croire SFR.

Et c’est vrai que les résultats de cette étude sont sans appel. 18% des mobinautes français sont propriétaires d’un smartphone et 45% des abonnés changent de terminal chaque année pour accéder notamment à des fonctions type Internet Mobile. Une vague de fond donc.

Globalement, 22,3 millions des 16-35 possèdent un mobile capable de se connecter à Internet (+10% sur un an). Une tendance qui se vérifie d’ailleurs lorsqu’on observe les taux de croissance des fabricants en France : en un an, les ventes d’iPhone ont été multipliées par 3,6, celles d’HTC ont bondi de 82% et celles de RIM (BlackBerry) ont été multipliées par 6.

44% des utilisateurs de smartphones se connectent tous les jours contre 25% des mobinautes soit plus de 4 millions de personnes, souligne l’étude. Ils consultent en moyenne 4,5  sites par jour et réalisent environ 56 sessions par mois. Un vrai potentiel pour les annonceurs plaide l’opérateur.

Internet mobile : 3e usage derrière le téléphone et les SMS

Résultat : l’usage du Web sur mobile explose et devient le 3e usage des mobinautes (11%) derrière la téléphonie et l’envoi de SMS. SFR Régie en profite d’ailleurs pour défendre sa chapelle en soulignant le fait que l’audience se connectent à l’Internet mobile avant tout à travers les portails des opérateurs (88%) mais les moteurs de recherche ne sont plus très loin (83%)…

Par ailleurs, l’étude souligne la linéarité de l’audience contrairement à la TV ou à la radio. Traduction, l’utilisation de l’Internet mobile est plus moins stable durant la journée (9h à 22h) alors que celle de la TV se concentre dans la soirée.

Pour SFR Régie, cette linéarité « permet d’envisager des synergies entre les supports lors d’une campagne. On peut très bien imaginer le mobile comme canal de retour d’une campagne TV par exemple ».

D’autant plus que mobile et médias traditionnels peuvent se consommer de façon simultanée. 18% des mobinautes surfent sur Internet et regardent en même temps la TV entre 20h45 et 22h, indique l’étude. Et 47% de ces utilisateurs sont de « gros » consommateurs de TV. De quoi imaginer des campagnes cross-médias originales et plus efficaces, selon la régie.

Reste un point noir qui embête bien SFR Régie : la publicité, quelle qu’elle soit, suscite peu d’intérêt chez les consommateurs. Un mobinaute sur deux ne veut pas en entendre parler.

Afin de contourner ce problème, les opérateurs peuvent miser sur les dispositifs d’acceptation (opt-in où un abonné accepte de recevoir des messages publicitaires en ligne avec ses centres d’intérêts) et surtout les campagnes liées à la géolocalisation (42 à 47% des utilisateurs de smartphones se disent intéressés).

« Recevoir un message publicitaire, comme une promotion, lorsque le mobinaute se trouve à proximité d’un point de vente est redoutablement efficace », souligne Patricia Lévy de SFR Régie.

Et vous, attendez-vous ce type de « services » ?

Source: ZDnet

mai 17

Un tiers des consommateurs se sert de son téléphone portable pour obtenir des informations sur un produit, ou souscrire à des offres promotionnelles.

Les consommateurs américains sont de plus en plus enclins à utiliser leur mobile pour effectuer des économies sur les produits de première nécessité, indique dans une étude le cabinet Deloitte . Un tiers des personnes interrogées affirme ainsi se renseigner auprès des entreprises et grandes surfaces en souscrivant à des courriers électroniques, ou des coupons via leur mobile. Une augmentation de près de 8 point par rapport à 2008. « Aujourd’hui, les clients n’utilisent pas seulement Internet pour obtenir des informations nutritionnelles ou de santé à propos de la nourriture qu’ils consomment « , constate Pat Conroy, responsable de l’étude. « Ils se servent de leur mobile pour comparer les prix et faire leur choix « , poursuit-il.

Un rôle clé dans la prise de décision des clients

Pour Deloitte, les smartphones jouent désormais un rôle clé dans la prise de décision des clients, en particulier lorsqu’ils se posent la question du coût des produits. En soulignant l’influence de la conjoncture économique actuelle dans cette évolution. Selon l’étude, près d’un quart des consommateurs reconnaît s’être rendu sur le site d’une grande surface pour obtenir de l’information sur un bien. La même proportion affirme avoir déjà effectué un achat suite à son passage sur l’un de ces sites.

Le portable utilisé en magasin

Un peu moins d’une personne interrogée sur dix au cours de l’étude a affirmé avoir déjà utilisé son portable à l’intérieur même du magasin, pendant ses courses. Pour plus de la moitié d’entre eux, il s’agissait de comparer les prix, ou de recevoir des promotions via des coupons mobiles. Contre moins d’un tiers qui recherchait des informations nutritionnelles. Autre chose : les consommateurs masculins sont plus à même de se servir de leur téléphone pour comparer les prix (près de 60 % des hommes le font, contre moins de 50 % pour les consommatrices).

Source: Atelier.fr

mai 14

Les études se succèdent et semblent confirmer la tendance : la consommation de données et de texte sur mobile dépasse les communications vocales . Une première étude menée par Sony Ericsson en décembre 2009 avait déjà indiqué le début de ce changement de comportement. Un autre rapport , publié cette fois par le CTIA américain (association internationale de l’industrie des télécommunications) confirme : nous utilisons davantage nos téléphones mobiles pour échanger des textos, des photos et surfer sur internet que pour téléphoner.

Selon cette étude, relayée par le New York Times , en même temps que le nombre de messages texte envoyés en 2009 aux USA doublait par rapport à 2008, les appels vocaux diminuaient sensiblement en nombre mais aussi en durée, passant de 2.27 minutes en 2008 à 1.81 minutes en 2009. Bref, la tchatche n’a plus la côte.

Bien sûr, à côté des textos, surtout prisés par les ados, on voit à travers ces chiffres l’émergence irrésistible de l’internet mobile, dont la fréquentation a certainement été largement favorisée par l’arrivée de l’iPhone et d’applications mobiles comme Facebook, mais aussi par l’utilisation intensive de Twitter sur son smartphone, et la prééminence de BlackBerry sur le marché U.S. avec le volume important de mails échangés via les terminaux à clavier de RIM.

Des terminaux en mutation

Le New York Times note d’ailleurs une évolution marquante dans l’ergonomie même des derniers téléphones mobiles : non seulement ils sont de plus en plus nombreux à être équipés de claviers QWERTY/AZERTY, se muant en véritables machines à texte, y compris pour les ados, mais sur nombre d’entre eux, et notamment les appareils à écran tactile, on n’accède à la fonction appel téléphonique qu’après plusieurs clics. C’est le cas en particulier avec l’iPhone, qui nécessite quatre actions pour lancer un appel (allumer l’écran, le déverrouiller, cliquer sur l’icône téléphone, puis sur celle du clavier ou des contacts).

Une tendance qui devrait encore s’amplifier avec l’avènement des tablettes nomades comme l’iPad, qui vont utiliser les réseaux téléphoniques cellulaires pour leur connexion web.

Le prochain point de basculement arrivera probablement assez vite, lorsque l’on accèdera davantage au web via son mobile et une connexion GSM que via son PC fixe en ADSL, une tendance qui va s’accélerer avec l’équipement en réseaux mobiles des pays émergents qui ne seront jamais passés par la case réseau filaire + PC fixe. Plus près de chez nous, je sens qu’un nouvel opérateur mobile comme Free va ici encore arriver pile au bon moment…

J’en profite pour vous proposer ce sondage sur vos usages du mobile. Un sondage forcément réducteur puisque ne donnant la possibilité que d’une seule réponse, et qui bien sûr qui ne prétend à aucune valeur scientifique ni statistique mais qui donnera une photo de vos usages en mobilité. C’est bien les photos aussi, si elles sont à peu près nettes.

Source: Presse-Citron

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mai 14

avril 22
A lire sans modération !

A lire sans modération !

Le magazine The Economist a publié une vidéo instructive autour de la convergence des réseaux, des connexions haut débit en mobilité et des usages multimédia. Une vidéo d’où il resssort notamment que le téléphone mobile sera le premier outil de connexion à Internet dans le monde d’ici 2020 ! En route pour une galerie incroyable de faits et de chiffres.

Cette irruption des nouvelles technologies et des médias sociaux n’est pas sans provoquer de profonds bouleversements dans le paysage médiatique et les usages des consommateurs. Le magazine The Economist anime à cet effet une plateforme Web de partage et de dialogue intitulée Media Convergence. Des industriels, des experts technologiques, des psychologues du marketing et des professionels des médias viennent régulièrement faire part de leur point de vue sur les tendances et les stratégies qui se mettent en place. Pour se connecter au site (en anglais), cliquez sur l’adresse suivante : http://mediaconvergence.economist.com/

avril 19

Une étude réalisée par Forrester Consulting pour le compte de Sterling Commerce révèle que les applications mobiles d’entreprise améliorent l’efficacité et la réactivité des salariés.

Les applications mobiles vont-elles envahir et changer le monde de l’entreprise ? Pour le découvrir, Forrester Consulting a mené une étude pour Sterling Commerce, auprès de décideurs d’entreprise de cinq secteurs d’activité (média/communication, transport/logistique, services financiers/banque/assurance, industrie et distribution), dans six pays (États-Unis, Brésil, Canada, France, Allemagne et Grande-Bretagne).

Ainsi, l’étude révèle que pour la majorité d’entre eux, le déploiement d’applications mobiles est essentiel pour assurer le succès à long terme d’une société. Ils sont en outre entre 86 et 90% à penser que les deux principaux facteurs encourageant les entreprises à mettre en œuvre ces applications sont la recherche d’une plus grande efficacité des collaborateurs et l’augmentation de leur réactivité . Résoudre rapidement les problèmes de service client et améliorer la satisfaction client font également partie des raisons citées.

L’importance de tous ces enseignements prend une autre dimension lorsqu’on sait que près de 95% des entreprises interrogées mettent actuellement des terminaux mobiles à disposition de leurs dirigeants et cadres informatiques . 84 à 87% les déploient auprès de leurs équipes commerciales et administratives et 75% les proposent à leurs équipes opérationnelles.

Enfin, l’étude révèle le type d’application le plus déployé par secteur. Ainsi, dans le transport logistique, chez les industriels et les acteurs de la finance, les applications opérationnelles de gestion commerciale et de service sont privilégiées. Dans le secteur des médias et de la communication, 48% des entreprises mettent plutôt en œuvre des applications de détection, de gestion et d’exécution des commandes , tandis que les grands ditributeurs favorisent les applications mobiles de WMS et de gestion logistique .

Source: E-Commerce Mag

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avril 18

Voici une présentation Powerpoint très intéressante qui vous expliquera pourquoi investir dans le mobile.. MAINTENANT!

10 reasons why now is the perfect time to get serious about the mobile web

avril 16

Les Québécois passeraient maintenant autant de temps à surfer sur le web qu’à se nourrir.

Le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) en est arrivé à cette conclusion grâce aux données d’un sondage effectué depuis 2009 auprès de 162 000 Québécois.

Actuellement, la province compterait près de 4.5 millions d’internautes, ce qui correspond à 73% de la population adulte. Le CEFRIO évalue le temps moyen de navigation sur Internet par semaine à 14 heures, soit l’équivalent du temps moyen consacré à l’alimentation.

Les aînés l’assaut de la toile

«Le passage des Québécois à la mobilité « intelligente » a marqué l’année 2009. Alors que le nombre de détenteurs d’un téléphone cellulaire (55 %) est demeuré stable, la proportion d’adultes qui possèdent un assistant numérique personnel (BlackBerry ou Palm) ou un téléphone intelligent (iPhone) s’est accrue de 65 %, passant de 8 % en 2008 à 13 % en 2009 », a dévoilé Kooli, directrice de projet au CEFRIO.

Les sites de réseautage, comme Facebook, gagnent également en popularité alors qu’ils comptent deux millions d’adeptes et que Twitter a été l’un des termes les plus recherchés sur les moteurs de recherche en 2009. Les achats en ligne (38%), les opérations bancaires (44%) et la planification des vacances (43%) comptent avec le courriel parmi les activités les plus pratiquées sur la toile.

Aussi, Internet n’est plus l’apanage des jeunes. Plus de 36% des aînés et 63% des 55-64 ans sont maintenant branchés sur le web.

Les régions réclament la haute vitesse

Si le web n’est plus la chasse gardée des jeunes, il l’est toutefois des personnes plus aisées et des villes. Selon le CEFRIO, plus de 92% des internautes ont un revenu annuel supérieur à 80 000$ et sont à 90% des diplômés universitaires, ce que déplore l’organisme qui souhaite ardemment la démocratisation de cet outil « essentiel ».

Par ailleurs, l’inégalité entre les villes et les régions continue quant à l’accès à la connexion haute vitesse. La Fédération Québécoise des Municipalités (FQM) a d’ailleurs interpellé à ce sujet le gouvernement fédéral, jeudi, réclamant que ce dernier débloque le financement promis pour accélérer le branchement des communautés locales à Internet haute vitesse.

Fait intéressant, environ 472 000 Québécois sont maintenant des « mobinautes », c’est-à-dire qu’ils surfent à partir d’un appareil mobile intelligent. Qui plus est, 38% de ces derniers sont de véritables accros à la technologie et se connectent plusieurs fois par jour au web sans fil.

Source: 24hmontreal.canoe.ca

avril 12

Cet article est écrit par Paul-Louis Belletante, du blog Bemobee [1]

Certes, après un titre comme celui-ci, il va falloir assurer. Et bien soit !

Je vous propose une petite mise en situation.

Ne vous méprenez pas (on ne sait jamais) mais considérons pendant les prochaines minutes que vous êtes PDG d’une grande marque. Vous concevez bien qu’Internet, le Web dit « 2.0″, les réseaux sociaux, le web temps réel etc peuvent avoir aujourd’hui un impact incroyable sur la perception qu’ont vos clients de votre marque.

usatoday iphone1 [rédacteur invité] Les marques et la révolution  mobile

Las ! Depuis quelques mois, les choses se compliquent : à peine le web « correctement » traité chez vous, voici qu’un petit nouveau vient dynamiter votre bel ensemble : le mobile.
Je vous le confirme. Je me lève même (faudra me croire sur parole) et le proclame haut et fort : le mobile va être à l’origine d’une révolution des usages sans précédent .

Cette révolution a déjà été entamée par le web, et les différents réseaux sociaux : bienvenue dans l’ère de la vie à la carte, de l’indépendance numérique suprême où vos clients ont le choix. Choix de leurs amis, choix de qui les suit sur Twitter , choix de ce que les autres doivent savoir d’eux, mais également choix de leur sources d’information: l’info est partout, et paradoxe ultime, nous ne l’avons jamais autant filtrée pour n’en garder que ce qui nous intéresse. Vous pouvez être en temps réel en Iran ou en Haiti, mais vous préférez souvent savoir que quelqu’un que vous avez croisé une fois est en train de manger des sushis à San Francisco.

Ironique ? Non, Logique, et le problème est bien là. (enfin pour votre marque)

Maintenant vos client savent, et décident eux-même. Ils décident qui, quoi, peut rentrer dans leur nouvelle vie, leur environnement 2.0, ce lieu où ils peuvent potentiellement être partout, tout le temps.
Ils construisent, et gèrent, jour après jour, leur « univers social ». Et y acceptent les gens qu’ils désirent, les infos/points de vue qui les intéressent. Mais également les marques.

Nous passons de l’ère du subi à l’ère du choisi.

Bien, me direz vous, très bien, rien de bien neuf sous le soleil : ce que je vous ai présenté ressemble furieusement au web d’aujourd’hui. Et vous (votre marque) est parée à ce changement de mentalité : pour permettre à vos clients de vous intégrer dans leurs nouveaux univers, vous avez une belle page Facebook, peut-être même un compte Twitter et vous commencez à réfléchir à contrôler l’enregistrement de vos points de vente sur FourSquare.

Oui, mais voilà. Le futur du web sera mobile. L’avez vous anticipé ?

Et ne croyez pas que ce « futur » est loin de nous : d’après les analystes de Morgan Stanley, il y aura d’ici 2015 plus de connexions au Web via les mobiles que via les ordinateurs .
Mais regardons même plus proche de nous : 30 % des connexions à Facebook se font d’ores et déjà via le mobile.

Quel impact pour vous ?

Reprenons l’exemple de votre toute nouvelle page Facebook : vos publications sont régulières, et votre nombre de fans augmente ? Bravo ! Mais voilà le hic : dès lors que vous allez renvoyer vos fans sur votre site, plus de 30 % d’entre eux vont être déçus. Car ils ne pourront pas regarder votre site sur leur bel iPhone/ Blackberry.

Je vous entend penser : mais si, mon site est lisible sur un iPhone ! Lisible, certes, peut être, avec (beaucoup) de volonté. Lu, non. Car vos clients ont maintenant, grâce aux applications, l’habitude d’un contenu adapté à une lecture en mobilité.
Et ils ne vous pardonneront pas l’arrivée sur une page trop grande, trop complexe, non adaptée à leur situation.

Une marque qui ne sera pas mobile se coupera ainsi, automatiquement, d’une partie de plus en plus importante de ses clients. Car le mobile sera LA télécommande que vos clients utiliseront demain pour interagir avec les différentes composantes de leur univers social.

Ne vous y trompez pas : vos clients sont déjà plus « mobile ready » que vous. Et vous risquez de les perdre si vous ne devenez pas, vous aussi, pleinement mobile. Par quel moyen ?

Par une application, ou un site mobile enrichi, et dédié aux smartphones (une « web application ») ? Les deux, mon capitaine ! Créez une Application iPhone pour faire le buzz , et communiquez dessus de manière intelligente, afin que ce buzz prenne et que votre marque bénéficie de cette image cool et innovante véhiculée par le terminal d’Apple. Puis mettez en place une Web Application, pour faire le Biz – et préparer l’avenir. Où… laissez passer le train. Vous aussi vous avez le choix, finalement !

Comme vous aviez le choix, il y a 10 ans, de ne pas faire de site Internet, et de garder votre service Minitel qui fonctionnait très bien. A ceci près que le mobile est déjà libéré des contraintes qu’avait le Web à ses débuts.

Nous allons assister durant les prochaines années à une révolution sans précédent, qui va autant révolutionner notre rapport aux marques et à l’information que le web l’a fait durant ces 10 dernières années. A ceci prêt que cette révolution mobile devrait se dérouler dans un temps deux, voire trois fois plus rapide . Puisque les technos, les tarifs et – le plus important – les usages sont là.

Vos clients sont prêts à surfer sur l’internet mobile, mais (quasiment) aucune marque ne leur propose un vrai site mobile. L’internet mobile est aujourd’hui un vaste espace vierge où toutes les places restent à prendre.

La mise en situation est terminée. Bienvenue dans le monde réel … à vous de jouer.

Source: Presse Citron

avril 08

L’année 2009 aura été marquée par la transition des Québécois d’un statut d’internautes à celui de «mobinautes». Le principal constat remarqué par le CEFRIO dans le rapport NETendances 2009 est le passage des Québécois vers une mobilité dite «intelligente».

En effet, le rapport NETendances 2009 établit que la proportion d’adultes possédant un assistant numérique personnel (Palm ou Blackberry) ou un téléphone intelligent (iPhone, par exemple) s’est accrue de 65 % au Québec en moins d’un an.

Bien qu’ils soient encore minoritaires, le taux de ces «mobinautes» s’est élevé à 13 % en 2009, alors qu’ils ne représentaient que 8 % des Québécois en 2008, indique Najoua Kooli, directrice de projet au CEFRIO.

Les Québécois sont encore peu nombreux à accéder à Internet par le biais de leur téléphone (7,6 %). Néanmoins, parmi les 472 000 «mobinautes» répertoriés au Québec par le sondage Léger Marketing pour le compte du CEFRIO, 38 % d’entre eux seraient de véritables «accros» du Web mobile, car ils s’y connectent plusieurs fois par jour.

Source: Branchez-vous